L’apport de l’archéozoologie à l’étude de la domestication du lapin - MNHN - Muséum national d'Histoire naturelle Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Ethnozootechnie Année : 2004

L’apport de l’archéozoologie à l’étude de la domestication du lapin

Résumé

Saisir le passage d'un "état sauvage" à un "état domestique" n'est pas facile, les analyses d'ossements ayant leurs limites mais fournissant aussi d'intéressantes données. Ainsi, une carte établie à partir de 800 sites archéologiques montre que le lapin a occupé, durent toute la période glaciaire, l'Espagne, le sud de la France et l'Italie. ces limites géographiques se sont peu modifiées jusqu'au Moyen-Age, époque à laquelle on a assisté à une importe évolution de l'aire de répartition de l'espèce, et de sa place dans la société. Le maintien de lapins à l'intérieur de parcs fait alors penser à la domestication mais, en fait, les animaux y étaient capturés et piégés et conservaient donc le statut de gibier. Aux XIIème -XIVème siècles, une véritable gestion des populations à l'intérieur des garennes est instaurée, en même temps qu'apparaissent les premiers clapiers pour un élevage en dehors des enclos. ces éléments permettent de faire remonter la domestication à cette époque mais certains auteurs pensent qu'il faut attendre le XIXème siècle et l'important développement des clapiers fermiers et familiaux pour parler de la domestication
Fichier non déposé

Dates et versions

mnhn-02103269 , version 1 (18-04-2019)

Identifiants

  • HAL Id : mnhn-02103269 , version 1

Citer

Cécile Callou. L’apport de l’archéozoologie à l’étude de la domestication du lapin. Ethnozootechnie, 2004, Le lapin (2ème journée) (75), pp.9-15. ⟨mnhn-02103269⟩

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