Droit et réalité de la recherche. Questions soulevées par les « Inventaires archéozoologiques et archéobotaniques de France » - MNHN - Muséum national d'Histoire naturelle Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Les Nouvelles de l'archéologie Année : 2012

Droit et réalité de la recherche. Questions soulevées par les « Inventaires archéozoologiques et archéobotaniques de France »

Résumé

The Inventaires archéozoologiques et archéobotaniques de France (I2af) database collects bioarchaeological informations (fauna and flora), including 85% of unpublished literature (research and excavation reports or academic papers). These results provide a state of knowledge, by region, for each chronological period. They mainly allow specialists to explore new fields of research and knowledge.Data entry included in the reports of rescue archaeology, preserved in the archives of the department of archeology in the ministry of culture, has shown the importance of data not studied (about 1/3 of data), compared to data studied, published or unpublished. In fact the assimilation of these "natural materials and biological nature" in scientific documentation, and not artefacts, appears scientifically disastrous for: i) the recognition of disciplines, ii) the conservation choices to medium and long term and iii) the possibility from accessing material. Pending clarification from the state and scientists about the status of these biomaterials, the database I2af currently offers the possibility to access to information, and facilitate access to materials (name of person in charge of operation, specialists) ... if it was conserved.
La base de données « Inventaires archéozoologiques et archéobotaniques de France » (I2af) rassemble les informations bioarchéologiques (faune et flore), issues notamment à 85% de la littérature « grise » (rapports d’étude, de fouille ou mémoires universitaires). La saisie des données contenues dans les rapports d’archéologie préventive et programmée, conservés aux archives de la sous-direction de l’archéologie, a montré l’importance des données non étudiées (environ 1/3 des données), par rapport aux données étudiées, qu’elles soient publiées ou non. Ces résultats fournissent un état de la connaissance, région par région, pour chaque période chronologique. Ils permettent surtout aux spécialistes d’envisager de nouveaux champs de recherche et de connaissance. De fait l’assimilation de ces « matériaux naturels et de nature biologique » à la documentation scientifique, et non au mobilier archéologique, se révèle scientifiquement désastreuse pour : i) la reconnaissance des disciplines, ii) les choix de conservation du matériel, à plus ou moins long terme et iii) la possibilité d’accéder au matériel. En attendant une clarification de l’Etat et des chercheurs sur le statut de ces biomatériaux, la base de données I2af offre aujourd’hui la possibilité d’accéder à l’information, et facilite l’accès au matériel (nom du responsable d’opération, des spécialistes) … si celui-ci a été conservé.
Fichier non déposé

Dates et versions

mnhn-02103426 , version 1 (18-04-2019)

Identifiants

  • HAL Id : mnhn-02103426 , version 1

Citer

Cécile Callou, Chloé Martin. Droit et réalité de la recherche. Questions soulevées par les « Inventaires archéozoologiques et archéobotaniques de France ». Les Nouvelles de l'archéologie, 2012, 130. ⟨mnhn-02103426⟩

Collections

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