De la théorie de la biogéographie insulaire (1963) à la conception actuelle des paysages urbains - MNHN - Muséum national d'Histoire naturelle Access content directly
Journal Articles Les Carnets du paysage Year : 2019

De la théorie de la biogéographie insulaire (1963) à la conception actuelle des paysages urbains

Abstract

Philippe Clergeau est professeur au Muséum national d'histoire naturelle et consultant en urbanisme écologique. philippe clergeau De la théorie de la biogéographie insulaire (1963) à la conception actuelle des paysages urbains la biogéographie des îles En 1963, Robert H. MacArthur et Edward O. Wilson publiaient un article qui expli-quait que le nombre d'espèces sur une île impliquait à la fois la taille de l'île et l'éloignement de cette île par rapport à un continent qui, par définition, est une source d'espèces 1. Ils postulent que le nombre d'espèces présentes sur une île est le résultat d'un équilibre entre la disparition des espèces sur l'île et l'arrivée de nouvelles en provenance du continent. Les schémas théoriques qu'ils ont publiés montrent ainsi qu'à distance égale (même possibilité d'immigration) une plus grande île aura plus d'espèces qu'une plus petite, car il y a plus de ressources et donc moins d'extinc-tions. Et, à taille égale (même ressource, même pression d'extinction), ce sera la plus proche du continent qui aura le plus d'espèces car il y aura plus d'immigration. Cette théorie qu'ils ont ensuite développée dans un ouvrage 2 a été une étape très importante dans les avancées théoriques de l'écologie, car c'était une théorie qui s'appliquait quel que soit le contexte. L'"outil île" a par la suite été largement validé 3 .
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Dates and versions

mnhn-02568456 , version 1 (19-05-2020)

Identifiers

  • HAL Id : mnhn-02568456 , version 1

Cite

Philippe Clergeau. De la théorie de la biogéographie insulaire (1963) à la conception actuelle des paysages urbains. Les Carnets du paysage, 2019. ⟨mnhn-02568456⟩
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