Diversity, structure and endemicity of earthworm and springtail communities of a softly managed beech forest in the Pyrénées (France) - MNHN - Muséum national d'Histoire naturelle Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue d'Écologie Année : 2010

Diversity, structure and endemicity of earthworm and springtail communities of a softly managed beech forest in the Pyrénées (France)

Diversité, structure et endémicité des communautés de vers de terre et de collemboles dans une hêtraie peu aménagée des Pyrénées (France)

Sandrine Salmon
Anne Bedos
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1110743
Claire Villemant
Quentin Rome
Christophe Daugeron
  • Fonction : Auteur
Louis Deharveng
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 859813

Résumé

We assessed and compared patterns of biodiversity and the composition of two soil invertebrate communities (Collembola and Lumbricidae) in three slightly managed plots in a beech forest of the French Pyrenees. The plots were managed in three different ways : an even-aged (REG), a closed unevenaged stand (NAT), and an open uneven-aged full-grown stand (IRR). At each sampling point, earthworms and Collembola from litter, soil, and pitfall traps were collected, and nine edaphic and environmental parameters were measured. The fauna collected was rich in species, and endemic and rare taxa. No clear-cut differences in species richness appeared between plots. Nevertheless, (1) the less disturbed plot, i. e. NAT , hosted a slightly larger number of endemic and rare species than IRR and REG ; (2) the structure of both communities in NAT, REG and IRR differed significantly depending on the site elevation and organic nitrogen content (higher in NAT), soil surface temperature and soil pH level (higher in IRR), and humus index and soil water content (higher in REG). Those factors, except elevation, may be explained by the canopy opening partly controlled by management practices ; (3) a side aspect of the study was to show that sampling exhaustiveness required more sampling effort for soil than for litter, and more for Lumbricidae than for Collembola. In a broader context, the case documented in this study suggests that management practices with limited clearing of forest cover affect soil biodiversity only slightly, which is in sharp contrast with the collapse in endemic biodiversity induced by reafforestation.
Nous avons évalué et comparé les patrons de biodiversité et la composition de deux communautés d’invertébrés du sol (collemboles et lombrics) dans trois parcelles peu aménagées d’une hêtraie-sapinière dans les Pyrénées françaises. Ces parcelles sont gérées selon trois modalités différentes : une futaie régulière (REG), une futaie irrégulière fermée (NAT) et une futaie irrégulière ouverte (IRR). À chaque point d’échantillonnage les vers de terre et les collemboles ont été collectés dans la litière, le sol et au moyen de pièges Barber, et neuf paramètres édaphiques et environnementaux ont été mesurés. La faune récoltée était riche en espèces ainsi qu’en taxons rares et endémiques. Aucune différence marquée de la richesse spécifique n’est apparue entre les parcelles. Néanmoins (1) le site le moins perturbé, i. e. NAT , hébergeait un nombre légèrement plus élevé d’espèces endémiques et rares que IRR et REG ; (2) la structure des deux communautés différait significativement entre NAT, REG et IRR selon l’altitude du site et la teneur en azote organique (plus forte dans NAT), la température à la surface du sol et le pH du sol (plus élevés dans IRR), ainsi que l’indice d’humus et la teneur en eau du sol (plus élevés en REG). Ces facteurs, à l’exception de l’altitude, peuvent s’expliquer par l’ouverture de la canopée partiellement contrôlée par les pratiques de gestion ; (3) un à-côté de cette étude est d’avoir montré que l’exhaustivité de l’échantillonnage requiert plus d’efforts pour le sol que pour la litière, et plus pour les lombrics que pour les collemboles. Dans un contexte plus large, le cas traité dans cette étude suggère que des pratiques de gestion avec un éclaircissement limité du couvert forestier n’affectent que légèrement la biodiversité du sol, ce qui contraste fortement avec l’effondrement de la biodiversité endémique qu’induit la reforestation.
Fichier non déposé

Dates et versions

mnhn-03903244 , version 1 (16-12-2022)

Identifiants

Citer

Sandrine Salmon, Anne Bedos, Claire Villemant, Quentin Rome, Christophe Daugeron, et al.. Diversity, structure and endemicity of earthworm and springtail communities of a softly managed beech forest in the Pyrénées (France). Revue d'Écologie, 2010, 65 (1), pp.45-62. ⟨10.3406/revec.2010.1507⟩. ⟨mnhn-03903244⟩

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